Édito mars – refusons le déshonneur

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A quelques jours de l’échéance présidentielle, c’est un piètre feuilleton quotidien qui nous est donné en spectacle, sordide campagne orchestrée avec zèle par la puissance médiatique au service exclusif du grand capital.

Véritablement, notre république est en danger, ballotée, tronquée, méprisée et salie par ceux de ces prétendants qui nourrissent pourtant l’ambition suprême de présider au destin de notre beau pays.

Les débats de fond, les grandes orientations stratégiques qui devraient éclairer les choix de nos concitoyens pour ce scrutin des présidentielles et des législatives sont systématiquement exclus de la majorité des programmes de ceux qui sont en tête dans les sondages.

A l’image de ce qui se passe pour l’Agriculture, situation constamment dénoncée par le MODEF, c’est le pouvoir des banquiers, de l’argent-roi et des multinationales qui tiennent les commandes de notre destin.