Le progrès social, un combat social crucial pour l’avenir de l’agriculture familiale

464

 

Les paysans sont confrontés à des revenus misérables et les reculs incessants des droits sociaux tenus sous le joug d’un capitalisme triomphant, qui compte exploiter sans entrave du dernier homme au dernier arbre. Pendant que des fortunes indécentes s’accumulent !

La destruction méthodique du bel héritage du Conseil National de la Résistance et répondre par le mépris à toutes les luttes sociales font le lit des fossoyeurs de notre démocratie. L’extrême droite progresse sur la trahison des promesses sociales et entretient, d’affirmations en reniements, l’opacité sur son programme régressif en ce domaine.

Mais les masques tombent ! Les tergiversations et les ambiguïtés du Rassemblement National et de ses alliés sur l’abrogation de la réforme des retraites sont le révélateur de leur complicité avec les forces de l’argent.

Nous avons besoin d’une convergence des actions syndicales et politiques pour mettre fin à cette fuite en avant antisociale que veut nous imposer le capital et ses fondés de pouvoir. Le MODEF y travaille ardemment et salue la création du Nouveau Front Populaire.

Face aux projets réactionnaires, s’opposer ne suffit plus, nous devons ouvrir de nouvelles perspectives. L’espoir d’une transformation de la société est à portée de main. Ce n’est pas le moment de ranger les drapeaux.

La question du revenu et le progrès social sont devenus des éléments prépondérants pour l’attractivité du travail paysan. Le renouvellement des générations nous impose également d’agir pour des retraites dignes pour les cédants afin de limiter la survalorisation des patrimoines et de favoriser ainsi les transmissions.

Le MODEF revendique un nouveau cycle de progrès social :

  • Un revenu décent pour éviter de sombrer dans la pauvreté et précarité par la mise en place de prix agricoles minimums rémunérateurs garantis par l’État,
  • La mise en place d’un service de remplacement agricole public pour le congé maternité, la maladie et l’accident de travail,
  • Le 100% sécurité sociale,
  • La prise en charge à 100 % des congés des agricultrices et des agriculteurs à 25 jours,
  • Garantir les allocations familiales en les dissociant des cotisations sociales,
  • Abroger la réforme des retraites, de revenir à la retraite à 60 ans avec une durée de cotisation de 37.5 ans,
  • Une pension minimum pour toutes et tous au niveau du SMIC,
  • Suppression de la CSG et du RDS pour les pensions inferieures au SMIC,
  • Passage du taux de pension de réversion de 54 % à 74 %,
  • Changer le mode de gouvernance de la MSA afin qu’elle puisse pleinement assurer sa mission auprès des agricultrices, des agriculteurs, de leur famille et de leurs salariés,
  • L’égalité partout et pour tous-tes sans considération de genre.

 

Angoulême, le 18 juin 2024,

Le Vice-Président du MODEF National                                                  Le Trésorier Adjoint,

Frédéric MAZER                                                                                Christian REIGUE

06 42 36 02 43                                                                                      06 31 21 68 30