Prix minimum garanti par l’Etat! Une revendication du Modef qui fait son chemin

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La délégation du MODEF composée de Pierre THOMAS, Président du MODEF, Lucie ILLY, Vice-Présidente du MODEF, Olivier MORIN, Secrétaire National du MODEF et Raymond GIRARDI, Vice-Président du MODEF a rencontré Emmanuel MACRON, Président de la République et le Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire ce jeudi 15 février à l’Élysée.

Depuis 1959, le MODEF se bat pour des prix minimums garantis par l’État pour assurer des prix et un revenu aux agriculteurs. C’est le seul syndicat qui mène ce combat depuis 65 ans !

Le Président, lors de cet échange, envisagerait d’étudier cette revendication au niveau de l’Union Européenne et la mettre en œuvre pour l’ensemble des pays de l’U.E.

Le MODEF prend acte de cette position présidentielle et apportera sa contribution pour que le prix retenu soit rémunérateur pour les agriculteurs familiaux de France afin qu’ils puissent enfin avoir la garantie d’un revenu décent. Sur ce point précis, le MODEF attend des actes forts et sera vigilant à la mise en œuvre « des prix minimums » à l’échelle européenne ! Le MODEF n’est pas dupe, les députés de la majorité ont rejeté le 30 novembre 2023 la proposition de loi « visant à lutter contre l’inflation par l’encadrement des marges des industries agroalimentaires, du raffinage et de la grande distribution et établissant un prix d’achat plancher des matières premières agricoles ».

Notre syndicat revendique une Agriculture familiale à taille humaine faite d’un million de paysans ! Le Président de la République s’est clairement exprimé contre ce modèle. Pire lorsque nous avons évoqué les difficultés des producteurs bios, il nous a répondu que « les smicards préfèrent téléphones et abonnements VOD plutôt qu’une alimentation plus saine. »

Néanmoins certaines propositions portées par le MODEF ont progressé :  le carburant agricole non taxé, le contrôle des importations abusives, l’inscription dans le projet de loi d’orientation agricole (PJLOA) la notion de souveraineté alimentaire, le relèvement des plafonds d’exonérations dans les cas de transmission à un nouvel agriculteur, le droit à l’eau d’irrigation pour les exploitations avec une priorité au stockage par le biais des retenues collinaires plutôt que des bassines et le contrôle des marges abusives pour les GMS.

Nous continuerons à nous battre pour des prix planchers, rémunérateurs garantis par l’État, l’encadrement des marges par le coefficient multiplicateur … (voir les 45 propositions du MODEF pour sauver l’Agriculture).

Pour le MODEF, le combat continue !

 

 

Angoulême, le 16 février 2024,

Le Vice-Président du MODEF National

Raymond GIRARDI