Social
Les femmes représentent seulement 29 % des actifs permanents agricoles contre 32 % en 2010. En moyenne, elles sont plus âgées que leurs homologues masculins et plus diplômées. Les femmes sont confrontées à des freins qui renforcent les inégalités de genre. Les femmes s’installent davantage hors cadre familial et rencontrent des difficultés pour accéder à la terre. Les vendeurs ou bailleurs sont plus méfiants vis-à-vis des femmes.
Un récent rapport d’Oxfam France montre que le rôle des femmes est essentiel dans la lutte contre le changement climatique et pour l’avenir de l’Agriculture.

Les exploitations agricoles gérées par des femmes sont souvent tournées vers les circuits courts et la vente directe. Le MODEF demande de réaliser des campagnes de communication pour sensibiliser et promouvoir la féminisation de l’Agriculture.
En France, la Sécurité Sociale est le principal pilier de la protection sociale avec à son fondement, la doctrine suivante :
« chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ». La Sécurité Sociale repose à la fois sur les principes d’unicité, d’universalité, de solidarité et de démocratie.
La protection sociale vise à protéger les paysan.nes, les retraité(e)s agricoles, les salarié(e)s agricoles des aléas et des évolutions de la vie : maladie, maternité, accidents du travail, invalidité, perte d’autonomie, chômage, retraite, éducation des enfants …
La Sécurité Sociale n’est pas une charge mais une richesse. Le MODEF est le seul syndicat à défendre un renforcement de la Sécurité Sociale contrairement à certains qui veulent sa disparition ! La Sécurité sociale et la protection sociale ont ainsi permis des progrès sociaux considérables en matière d’accès aux soins et à la santé, de droit à une retraite, de politique familiale solidaire.
La santé n’a pas de prix ! Il est possible de répondre aux besoins humains de protection dans un cadre non marchand basé sur la solidarité !
Les trois quarts des retraités non-salariés agricoles ont des retraites mensuelles en dessous du seuil de pauvreté comprises entre 500 et 880 euros par mois. Les femmes retraitées ont une retraite moins élevée que les hommes. Malgré les avancées des lois dites Chassaigne 1 et 2, l’Agriculture reste le secteur qui a le niveau de retraite le plus faible de toutes les catégories socio-professionnelles avec d’importantes disparités entre les femmes et les hommes.
La situation des retraités agricoles est dramatique car ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Cette pension est loin de couvrir le coût d’un hébergement en maison de retraite d’un montant de 2 200 € en moyenne en France. Certains retraités agricoles sont obligés de reprendre une activité professionnelle afin de payer les charges d’eau, d’électricité, gaz, …