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Environnement et Territoire

Pour une Agriculture familiale et agroécologie

Les gouvernements successifs amplifient la catastrophe économique, humaine et environnementale en donnant sans cesse des gages à une agriculture industrielle, tournée vers le productivisme.

La FNSEA, depuis plus de 70 ans et suivie actuellement par la CR, défend cette forme d’exploitation de la terre et trompent les agriculteurs qui leur ont fait confiance, en les bernant dans un système de course à la production, en promouvant des exploitations toujours plus grandes, toujours plus soumises aux crédits bancaires. Ces choix engendrent de nombreux drames humains.

Nous devons réagir ! Le MODEF doit continuer à se battre pour défendre une Agriculture familiale, à taille humaine, durable, responsable et respectueuse de l’environnement.

Depuis plus de 66 ans, le MODEF est le seul syndicat agricole qui défend l’Agriculture familiale.

Le Conseil économique, social et environnemental, définit l’agriculture familiale comme un modèle « permettant d’organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole qui, sous la gestion d’une famille, repose principalement sur de la main-d’œuvre familiale, aussi bien les hommes que les femmes ».
On sait qu’à l’échelle mondiale, l’Agriculture familiale nourrit la majorité de la population, avec une bien meilleure valeur ajoutée que le modèle productiviste des pays dit développés.

Le 6 avril 2023, le MODEF a organisé les États Généraux de l’Agriculture Familiale à Tulle en Corrèze. Nous avons pu définir simplement l’Agriculture Familiale après l’intervention d’Hubert COCHET, agroéconomiste et professeur à AgroParisTech, par l’imbrication du travail et du capital.

L’exploitation familiale est un modèle économique viable de travail du vivant, qui dépasse et arrive même à vaincre l’agro-industrie qui cherche à nous faire disparaître.

Comme elle l’a été durant des siècles, l’Agriculture familiale est un modèle d’exploitation du vivant qui respecte au mieux les écosystèmes de notre planète, et qui permet une alimentation saine et de qualité.

L’eau devient une préoccupation majeure à mesure que sa distribution devient plus aléatoire, alors que les besoins en irrigation augmentent. Pour le MODEF, l’irrigation doit être considérée comme une assurance sécheresse pour compenser le déficit en eau, au lieu de l’utiliser comme moyen pour produire plus.

Un ou une paysan.ne consomme environ 10 000 à 50 000 m3 d’eau par an, soit environ 20 fois moins qu’un ou une paysan.ne raccordée aux méga-bassines du bassin de la Sèvre Niortaise. La principale ressource en eau pour l’Agriculture en France est l’eau de pluie (93 %).