
Le MODEF conclut cette période électorale avec un bilan mitigé. Dans tous les départements nous avons perdu des suffrages, par conséquent des sièges, dans les Chambres d’Agriculture et dans les commissions départementales. Le plus difficile c’est que ce résultat ne reflète pas le travail et l’investissement de nos adhérents et nos salariés durant la campagne électorale.
Notre résultat national de 1.47 % ne reflète pas non plus le poids que nous avons dans nos départements : en moyenne, les MODEF départementaux ont obtenu 8,5 % là où nous avons présenté des listes.
Nous avons conservé la chambre d’Agriculture de la Guadeloupe, sans les JA et le MODEF Guyane est la deuxième liste du département avec 25 %.
Ces résultats nous donnent espoir dans l’avenir du MODEF et montre bien que nous sommes dans le vrai lorsque nous défendons l’agriculture familiale.
La Coordination Rurale a vu son score s’envoler. Nous avons tous constaté pendant cette campagne que le vote CR a été un vote contestataire et de refus du système entretenu par la FNSEA depuis des dizaines d’années. Et comme dans toutes les autres élections depuis une vingtaine d’années, ce sont les organisations qui stigmatisent les différences, le rejet, le repli sur soi et la violence qui capitalisent les adhésions.
Les valeurs progressistes de défense des dominés, de lutte par le débat et la confrontation d’idées ne parviennent plus à toucher les agriculteurs affaiblis et abandonnés du système néolibéral.
Le MODEF défend des idées très claires sur la direction que doit prendre l’agriculture dans les années à venir. Cette vision est en adéquation avec la demande d’une grande majorité de citoyens de la société civile, mais face à l’hyperpuissance financière de communication des marchands de rêve, il devient difficile de faire passer notre message.
Mais qu’à cela ne tienne, nous devons tenir bon !
Avec volonté et solidarité nous allons écrire les futures pages du MODEF lors de notre prochain congrès du mois d’avril 2025.
Frédéric MAZER