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Cette réforme des retraites est l’exemple type des dérives financières d’un système économique et social à bout de souffle qui sacrifie les êtres humains pour servir toujours plus le monde de l’argent.

 

Le MODEF a, dès l’origine du projet, pris position, sans ambiguïté, pour stopper cette réforme libérale capitaliste qui va à l’opposé des propositions faites lors de notre Congrès à Guéret.

 

Le 15 mars à Versailles devant la Gare et le Château avec nos amis de la CGT, nous avons mené une action de « solidarité paysans/salariés » contre la retraite à 64 ans de MACRON-BORNE.

 

L’UNITÉ : SOLUTION DE FORCE POUR AVOIR SATISFACTION

 

Une distribution massive de plusieurs tonnes de fruits, légumes et viande a été organisée en commun pour venir en soutien des grévistes qui sacrifient, pendant de longues semaines, leur salaire en faisant grève pour l’intérêt de tous.

 

Cette action a marqué les esprits et démontré que le rassemblement unitaire de tous les travailleurs, paysans et salariés, est la solution de force pour obtenir satisfaction et ramener à la raison ce gouvernement au service exclusif de l’argent.

 

Quoi qu’il arrive dans l’immédiat avec cette réforme, cette manifestation a créé des liens nouveaux qui serviront de base pour continuer la lutte de ceux qui défendent l’intérêt humain des citoyens pour leur retraite mais aussi pour le droit à se nourrir, se soigner, s’éduquer, … tous ces éléments vitaux dignes d’une société moderne et développée pour laquelle nous militons.

 

RÉPONDRE À UN BESOIN ESSENTIEL POUR TOUS LES TRAVAILLEURS

 

L’argent existe pour remplir toutes ces conditions ; il faut avoir le courage d’aller le chercher dans les caisses de cette poignée de milliardaires cupides qui possède la moitié de la planète.

 

Il suffirait de peu pour régler le problème financier d’équilibre de la retraite à 60 ans et le moyen de la financer : taxer tout simplement les profits démesurés de quelques-uns et la spéculation financière. Cela dégagerait vite les 50 milliards nécessaires à cet équilibre.

 

Le « problème » du financement de la retraite, à 60 ans au smic, serait alors définitivement solutionner et répondrait ainsi socialement et humainement à un besoin essentiel pour tous les travailleurs.

Raymond GIRARDI