
L’usage veut que l’on se souhaite la bonne année en ce mois de janvier, difficile pourtant de savoir si elle le sera vraiment. Les enjeux qui sont face à nous sont importants, les luttes contre cette réforme des retraites nous montrent que deux visions de société s’affrontent. Un peuple qui veut une répartition des efforts et des richesses la plus équitable possible face à un capital qui veut concentrer les richesses au profit de quelques-uns en ne laissant que des miettes aux autres.
Cette vérité sociétale s’applique parfaitement au monde agricole. Certains veulent amener l’agriculture au service d’une part du monde : l’industrie et la finance. Et cela se fera au dépend des agriculteurs, sauf quelques « élus », agri-manager, qui seront des producteurs de matières premières à bas coût. Face à eux certains veulent un monde où l’agriculture a sa place dans les territoires, une agriculture source de richesse et de lien social. Une agriculture qui est source de solutions face aux enjeux alimentaires et environnementaux de demain. Cela passe par une agriculture qui permet aux travailleurs de la terre de vivre dignement de leur métier.
Le MODEF fait partie de ceux-là.
Nous avons la chance d’être à un moment fort de notre histoire syndicale, nous allons dans le sens de l’histoire et de plus en plus d’agriculteurs le réalisent.
La nouvelle génération d’agriculteurs se retrouve fortement dans nos revendications mais trop peu nous connaissent. Chaque adhérent, chaque sympathisant du MODEF doit être engagé pour faire connaître notre combat. C’est par la nouvelle génération d’agriculteurs que le MODEF pourra avancer dans ses luttes et ainsi répondre aux besoins de notre société.
Pierre THOMAS