Lubrizol, il faut une réponse rapide !

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Dix jours après l’incendie de l’usine de LUBRIZOL, il est important que le secteur agricole ne soit pas la victime oubliée de la catastrophe. Sur cinq départements, ce sont environ 2 000 exploitations qui sont concernées par des restrictions de vente de produits alimentaires. En cause, le panache de fumée de l’incendie de Rouen, et surtout les retombées de suie potentiellement toxiques.

Le Ministre de l’Agriculture a déjà annoncé des mesures d’indemnisation « en totalité » mais les agriculteurs restent dans le flou pour le moment.

Le MODEF demande un accompagnement réel et rapide des agriculteurs pour que les démarches administratives ne soient pas un frein à la santé économique des exploitations.

Dans certains secteurs, ce sont les fourrages de l’hiver qui ont été touchés par le nuage de suie, le risque est réel que certaines exploitations se retrouvent sans fourrage. La solidarité entre agriculteurs repoussera le problème momentanément mais c’est bien à l’État de trouver une solution durable.

Les analyses des parcelles touchées devraient éclaircir les choses, mais pour le moment, il est à craindre une pollution plus durable des terres agricoles qui aurait des conséquences sur plusieurs années. Cela aussi doit être pris en compte par le gouvernement.

Le MODEF revendique :

  • La prise en charge à 100% des pertes subies
  • La mise en place de prêt de trésorerie à taux zéro pour les exploitations concernées.

 

 

Angoulême, le 8 octobre 2019

Le Président du MODEF National

Pierre THOMAS