SALON DE L’AGRICULTURE

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Cette année le MODEF n’a pas de stand sur le Salon International de l’Agriculture de Paris mais nous sommes présents pour rencontrer les responsables politiques et porter la parole du MODEF.

Un stand au salon a un coût important et nous avons préféré allouer cette somme pour être plus présent sur le terrain, proche des agriculteurs sur les départements.

 

Le MODEF a rencontré la plupart des groupes parlementaires pour faire valoir nos idées auprès des députés, des sénateurs, et même du Ministre de l’Agriculture. Évidemment les sujets de préoccupations ont été la PAC, les retraites agricoles et la loi Egalim.

 

Après quelques jours au Salon j’ai l’amère impression que le monde agricole n’est pas pris au sérieux. Aucun engagement n’a été pris sur le budget de la PAC, la loi Egalim ne change en rien la situation des agriculteurs et certaines personnes admettent en privé que la réforme des retraites ne donnera les 85% du SMIC que pour une minorité de retraités agricoles.

 

Pour autant, la proposition de loi CHASSAIGNE devrait repasser devant les députés et certains, de la majorité, sont prêts à la voter. Vu l’absence d’avancé sur la question des retraites agricoles, faire passer la proposition de loi CHASSAIGNE devient une question de décence et de respect envers les travailleurs du monde agricole.

 

Une évolution du Prix s’est fait sentir dans les derniers mois même si ce n’est en rien grâce à la loi Egalim. Les conditions de conjoncture ont permis une certaine amélioration.

 

Sans engagement sur le budget PAC il est difficile de travailler à la construction d’un projet pour la France, mais il semble y avoir une volonté politique qui suit la demande de la société de favoriser une petite Agriculture au service des territoires.

 

Ces quelques pistes d’améliorations possibles sont des espoirs pour le monde agricole mais il est important que nos politiques prennent des mesures à la hauteur de l’enjeux.

Pierre THOMAS

Edito 705